De nouvelles ressources pour le développement local et l’emploi

L’implantation d’un projet énergétique ambitieux en Lodévois et Larzac doit s’inscrire dans le projet du territoire, en partenariat concerté avec les acteurs locaux.

SOLARZAC, une ambition utile au projet de territoire

Le projet SOLARZAC, dont le coût oscille entre 200 et 600 M€ selon les scénarios, aurait des effets positifs pour le territoire, principalement sous forme de retombées fiscales directement versées aux collectivités et sous forme d’emplois directs et indirects dans et autour du parc énergétique.
Avec la création d’emplois prévue à chaque phase du projet et le développement d’activités économiques nouvelles en lien avec le projet, SOLARZAC serait en mesure d’apporter des réponses concrètes à de nombreux enjeux socio-économiques du territoire.

Potentiel de création d’emploi

En matière d’emploi, le scénario 3 est le plus favorable. Cela tient au procédé de bio-méthanation et à la perspective de création d’une filière de production locale des collecteurs de CO2 pour laquelle Arkolia Énergies signerait un accord avec la société suisse Climeworks.
Si le projet de parc énergétique avec technologie Power-to-Gas et capture de CO2 est accepté, ce sont environ 185 emplois concernés, dont 100 emplois locaux qui seraient maintenus et 85 nouvellement créés.

Nouvelle filière industrielle

La captation de CO2 atmosphérique fait naître une nouvelle filière industrielle, créatrice d’emplois de par les objectifs internationaux de maitrise du réchauffement climatique.

Cette filière peut naître localement : l’entreprise Climeworks, souhaitent développer, en partenariat avec Arkolia Énergies, un nouveau site d’assemblage de ces collecteurs. Ceci permet aussi d’envisager des partenariats avec les filières de formations professionnelles locales.

Des retombées fiscales durant 40 ans pour les collectivités

Pour les collectivités locales, SOLARZAC apporterait d’importantes retombées fiscales annuelles durant les 40 ans d’exploitation du parc énergétique de Calmels. Ces ressources sont actuellement estimées à près de 3 millions d’euros par an à répartir entre les différentes collectivités parties prenantes de l’opération.

Entre les scénarios 2 et 3, la taxe foncière est différente car les aménagements Power-to- Gas entraîne une hausse de cette taxe. En l’absence de cette solution énergétique, les parcs photovoltaïques n’entraînent pas une taxe foncière élevée. Ceci a aussi un impact sur le département qui touche l’autre partie de la taxe foncière.